Giselle’s Books presents the first exhibition in France of Inventory, a collective founded in London in the mid-nineties as well as a printed journal of the same name.
For this occasion, Inventory have begun to realise a longstanding project, to exhibit a new series of works that draw upon and develop research material that was first introduced within the context of the journal. Alongside is a broader constellation of works that relate to their most recent publication The Counsel of Spent (Book Works, 2018). In addition, a selection of documents, ephemera, notes and images from Inventory’s archive are displayed, charting their precarious trajectory from their tentative beginnings to the ever-vulnerable present. British art collective Inventory was founded in 1995 by Damian Abbott, Paul Claydon and Adam Scrivener. Since 2004, they are based in Kent (UK) and Toulouse (France).
Many of the new works presented here take, as their starting point, previously unseen visual research that was undertaken for articles that appeared in their eponymous journal Inventory. In their press release for their first issue, Inventory states that :
« The relationship between words and images is of paramount importance, but we do not wish this method to have a scientific character (in the sense of an ethnographic, documentary discourse) nor an artistic, literary value (which would condemn this material to an aesthetic musing). Rather, we wish to employ an emblematics whereby image and text are linked in a methodology which is at once historical, anthropological, poetic….»
For this exhibition, this notion of an ‘emblematics’ is re-orientated towards a more purely visual approach while maintaining an idea of ‘constellations of images’. However, this should not be simply understood as collage. Nor is it an attempt to merely present a picture of our times as a chaotic and impenetrable web of heterogeneous fragments. Because the, ‘choreography of these fragments as collage is an outmoded and pointless practice without an agenda which refuses to be seduced by the shattered image of society. The moment the fragment becomes resuscitated as an emblem, it transforms the social picture from one of irredeemable and alienated activity into one of recognisable yet still complex relationships.’
For Inventory, their practice is an approach to images and things in close up, almost too close. A kind of contaminated analysis that resides in bringing together small details, as well as the seemingly disparate, so that other impulses may be revealed. A dialectical re-constellation of images that allows for other critical interpretations, other narratives to coalesce and resonate.
Inventory’s previous solo exhibitions were at the Rob Tufnell gallery, London (2014 and 2016) White Columns, New York (2005); The Approach, London (2004, 2002 and 1999) and at The Modern Institute, Glasgow (1999). Recent collective exhibitions include: Condo London, Rob Tufnell (2018); The Revolutionary Suicide Mechanised Regiment Band, Rob Tufnell, Cologne (2016); Corruption Feeds, Bergen Kunsthall (2014); Make the Living Look Dead, 2nd Cannons Project Space, Los Angeles (2014); Ruin Lust, Tate Britain (2014); Keywords, INIVA (2013); A journey through London’s subculture, the ICA at Old Selfridges Hotel, London (2013), De Appel, Amsterdam (2008); Kunstverein Hamburg (2007); Museum of Contemporary Art, Belgrade (2007); Kunsthaus Dresden (2006); Aspen Art Museum (2006); Portikus, Frankfurt (2004); ICA, London (2003); Whitechapel Gallery, London (2003); Lenbachhaus, Munich (2002); the Courtauld Institute of Art, London (2001); their work is held in the collections of the Centre Pompidou, Paris and the Tate Gallery, London. Their work is represented by Rob Tufnell.
Giselle’s Books présente la première exposition monographique en France de Inventory, un collectif d’artistes fondé au milieu des années 1990 à Londres ainsi qu’une revue du même nom.
Pour cette occasion, Inventory ont commencé à réaliser un projet de longue date: exposer une nouvelle série de travaux qui puisent et développent un matériau de recherche initialement introduit dans le contexte de leur revue éponyme (publiée de 1995 à 2005). Elle s’accompagne d’une constellation de travaux relatifs à leur publication la plus récente, The Counsel of Spent (Book Works, 2018). De plus, Inventory présente une sélection de documents, d’éphéméras, de notes et d’images qui proviennent de leurs archives, retra- çant leur trajectoire précaire, des commencements incertains vers un présent toujours vulnérable.
Le collectif d’artistes britannique Inventory a été fondé en 1995 par Damian Abbott, Paul Claydon et Adam Scrivener. Depuis 2004, ils sont basés à Kent (RU) et à Toulouse (France).
Plusieurs nouveaux travaux présentés ont pour point de départ une recherche visuelle qui n’avait jamais été exposée auparavant, recherche entreprise en vue d’articles parus dans leur revue éponyme, Inventory. Dans le communiqué de presse pour le premier numéro, Inventory énonce :
« La relation entre les mots et les images est d’une importance primordiale, mais nous ne souhaitons pas donner à cette méthode un caractère scientifique (dans le sens d’un discours ethnographique ou documentaire) ni une valeur artistique, littéraire (qui condamnerait ce matériau à une rumination esthétique). Nous souhaitons plutôt faire appel à une emblématique où image et texte sont liés dans une méthodologie à la fois historique, anthropologique, poétique... ».
Pour cette exposition, la notion de l’« emblématique » est réorientée vers une approche plus purement visuelle, en maintenant une idée de « constellation d’images ». Toutefois, celle-ci ne doit pas être comprise simplement en termes de collage. Il ne s’agit pas non plus de présenter une image de notre temps comme une toile chaotique et impénétrable de fragments hétérogènes. Car « la chorégraphie des fragments en tant que collage risque d’être une pratique démodée et creuse si elle ne s’ancre pas dans une position qui refuse la séduction par l’image fracassée de la société. Au moment où le fragment est ressuscité comme un emblème, il transforme l’image sociale : l’image d’une activité aliénée et inexpiable devient l’image de relations intelligibles et reconnaissables, bien que toujours complexes ».
Inventory conçoit sa pratique comme une approche des images et des choses de près, presque trop près. C’est une sorte d’analyse contaminée, qui rassemble de petits détails et ce qui est disparate en apparence, pour que d’autres impulsions puissent se révéler. Une re-constellation dialectique d’images, pour que d’autres interprétations critiques émergent et que d’autres récits confluent et résonnent.
Leurs dernières expositions monographiques ont eu lieu à la galerie Rob Tufnell à Londres, en 2014 et 2016. Leurs expositions collectives récentes incluent : Condo London (Rob Tufnell) 2018, The Revolutionary Suicide Mechanised Regiment Band, Rob Tuf- nell (Cologne) 2016, Corruption Feeds, Bergen Kunsthall, Make the Living Look Dead, 2nd Cannons Project Space, Los Angeles, Ruin Lust, Tate Britain (2014), Keywords, INIVA et A journey through London’s subculture, the ICA à Old Selfridges Hotel, Londres (2013). Leurs expositions précédentes incluent des présentations monographiques à White Columns, New York (2005) ; The Approach, Londres (2004, 2002 et 1999) et au Modern Institute, Glasgow (1999). Le travail d’Inventory a été présenté également lors d’expositions collectives à De Appel, Amsterdam (2008) ; Kunstverein Hamburg (2007) ; Museum of Contemporary Art, Belgrade (2007) ; Kunsthaus Dresde (2006) ; Aspen Art Museum (2006) ; Portikus, Francfort (2004) ; Whitechapel Gallery, Londres (2003); Lenbachhaus, Munich (2002); the Courtauld Institute of Art, Londres (2001); the ICA, Londres (2003 et 1999) ; Cubitt, Londres (1997) et au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (1996). Leurs œuvres figurent dans les collections du Centre Pompidou Paris et de la Tate Gallery Londres. Inventory est représenté par la galerie Rob Tufnell.